Open main menu

UESPWiki β

General:The Monomyth (French translation)

< General: Unofficial Lore
Book Information
Writer(s): Michael Kirkbride
Prev. The Monomyth (2002 draft) Next The Monomyth (Morrowind)
The Monomyth
A theological book containing the common creation myths

This a slightly longer version of the books The Monomyth, The Annotated Anuad, Sithis, which all featured in The Elder Scrolls III: Morrowind.

The French translation contained all three books within The Monomyth, which itself has some additional notes and differences compared to earlier drafts and the published drafts of the final game. Notably, some phrasing about whom the myths belong to was removed. Four titles for unwritten myths are also listed: Khajiit, Dellese, Bjoulsaer, and Nordic. The Anuad is also described here to be of "Ayleidish" origin.

This translation is credited to the users Tyermali, HappyB3 and TheInducer.


French Text

" Dans le Mundus, le conflit et la disparité sont ce qui amènent les changements, le changement étant la plus sacrée des Onze Forces. Le changement est la force sans origine et sans objectif. " - Oegnithr, Taheritae, Ordre du PSJJJJ

Exposé de manière simple, le schisme selon le point de vue du monde entre les humains et les Aldmers concerne la relation des mortels avec le divin. Les humains considèrent humblement qu'ils ont été créés par les forces immortelles tandis que les Aldmers affirment descendre d'elles. Cela ne semble pas fondamental et pourtant c'est une distinction qui est en relation avec leurs autres divergences dans le domaine de la mythologie.

Toutes les religions de Tamriel ont la même base. Pour les hommes comme pour les Mers, tout commença avec la dualité d'Anu et Son Reflet. Ces forces jumelles portent de nombreux noms – Anu-Padomay, Anuiel-Sithis, Ak-El, Satak-Akel, Etre-Non Etre. Anuiel est l'Indicible Lumière Eternelle, Sithis est l'Acte Indicible de Corruption. Au milieu se trouve le Centre Gris

(Nirn pour les Ehlnofeys).

Dans la plupart des cultures, Anuiel est honoré pour son rôle joué dans la création du monde mais Sithis est tenu en plus haute estime car c'est lui qui a provoqué la réaction. Sithis est donc le Créateur Originel, une entité qui intrinsèquement provoque les changements sans but défini. Même les étranges Hists reconnaissent cette entité qu'ils appellent Ixtaxh-thtithil-meht ou " Celui Qui brise l'oeuf ".

Anuiel est également perçu comme incarnant l'Ordre, ce qui l'oppose à Sithis-Chaos. Il est peut-être plus facile pour les mortels d'envisager le changement constant plutôt que la stase parfaite car souvent Anuiel est relégué à un rôle anecdotique dans les récits mythiques de Sithis. Dans les histoires populaires de Yokuda, qui sont certainement les plus précises du monde, Satak n'est mentionné que quelques fois en tant que " Celui qui Vrombit ", il est une force tellement répandue qu'il n'est jamais vraiment là.

Quoi qu'il en soit, de ces deux êtres suprêmes jaillissent les et'Adas ou les Esprits Originels. Pour les humains ces et'Adas sont les dieux et les démons, pour les Aldmers ce sont les Aedras Daedras ou les Ancêtres. Tous les panthéons de Tamriel sont pleins de ces et'Adas bien que leur nature divine diffère de civilisation en civilisation. Cependant, comme Anu et Padomay, chacun de ces panthéons contient les archétypes du Dieu Dragon et du Dieu Disparu.

" Le Dieu Dragon et le Dieu Disparu "

Le Dieu Dragon est toujours lié au temps et on le vénère partout en tant que " Premier Dieu ". On le nomme souvent Akatosh

(Qui domine l'Eternité et permet le jour.) Il est la divinité centrale de l'Empire cyrodiléen.

Le Dieu Disparu est toujours lié au plan mortel et il est le personnage clef du schisme entre les humains et les Aldmers. Le terme " Disparu " fait référence soit à son absence palpable du panthéon (encore un concept interprété de nombreuses manières) ou au retrait de son " étincelle divine " par les autres immortels. On l'appelle souvent Lorkhan et ses épitaphes sont nombreuses, odieuses et pieuses.

Notez que Tamriel et le Plan Mortel n'existent pas encore. Le Centre Gris abrite toujours les Esprits Originels. Certains sont plus proches de la lumière d'Anu, et d'autres du vide innommable. Leurs fluctuations constantes et leurs interactions les multiplient. Leurs personnalités sont longues à s'établir. Quand Akatosh se forme, le Temps commence et il devient plus facile pour les esprits de se considérer comme des entités avec un passé et un futur. Les plus puissants des esprits se cristallisent - Méphala, Arkay, Yaff'r, Magnus, Rupgta, etc. Les autres restent des concepts, des idées ou des émotions. Un des plus puissants, une sensation à peine formée que les autres appellent Lorkhan, met au point un stratagème pour créer Mundus, le Plan des Mortels.

Les Humains, à l'exception des Rougegardes, voient en cet acte de miséricorde divine, la possibilité qu'ont les créatures inférieures d'atteindre l'immortalité. Les Aldmers, à l'exception des Elfes noirs, le considèrent comme un cruel acte de tromperie, qui a brisé leur lien avec le plan des esprits.

" Le Mythe d'Aurbis "

Egalement appelé la compensation psijique, " Aubris mythique " était une tentative des apologistes d'Artaeum pour expliquer les bases de la religion aldmer à Uriel V au début de son règne glorieux. Elle évitait soigneusement les aspects négatifs du concept Lorkhan qui était encore tenu en haute estime par les Cyrodiléens en tant que

" Shezarr ", l'enfant perdu des Huit Divins. Malgré cela, les Psijiques firent un bon résumé du point de vue des Anciens et cela servira notre propos. Cette version provient des archives du séminaire impérial et les notes en italiques sont celles d'un scribe inconnu.

Le Mythique Aurbis existe et a existé depuis la nuit des temps en tant que royaume surnaturel fantasque.

" Aurbis " désigne l'imperceptible Pénombre, le Centre Gris entre ETRE/NON-ETRE, Anu et Padomay. Il contient la multitude de royaumes d'Aetherius et de l'Oubli ainsi que d'autres formes inférieures et moins structurées.

Les entités magiques de la Mythique Aurbis vivent longtemps et ont des existences complexes engendrant les bases du mythe.

Ce sont les esprits engendrés par les fragments de la polarité divine. Les premiers furent Akatosh le Dragon du Temps, dont la création permit aux esprits de se structurer. Les dieux et les démons se forment, se reforment et procréent.

Enfin, les entités magiques de la Mythique Aurbis racontent l'ultime histoire, celle de leur propre mort. Pour certains cela fut une transfiguration artistique dans la substance concrète et non-magique du monde. Pour d'autres ce fut une guerre au cours de laquelle toutes furent tuées, leurs cadavres devenant la substance même du monde. Pour d'autres encore, ce fut une union romantique qui donna naissance aux races mortelles tandis que les parents esprits mouraient pour céder leur place.

L'agent de cette communion fut Lorkhan, qui est selon les premiers mythes un manipulateur et un fourbe. Il existe d'autres versions de cette histoire qui affirment que Lorkhan est la seule raison pour laquelle le plan des mortels existe.

Les entités magiques engendrèrent les races de l'Aurbis mortelle à leur propre image, de manière soit consciente en tant qu'artistes et artisans ou en tant que matière féconde d'où jaillirent les mortels ou bien en une variété d'autres sens analogiques.

Puis, les entités étant mortes, elles devinrent d'Autres Choses. Ces Autres Choses sont ce que perçoivent et ce que vénèrent les mortels en tant que divinités, esprits ou génies d'Aurbis. Par leur mort, ces entités magiques se séparèrent des autres entités magiques des Royaumes Surnaturels.

Les Daedras furent également engendrés à cette époque étant des esprits et des divinités plus proches de l'Oubli ou de ce royaume jouxtant le Néant de Padomay. C'est l'aube de l'ère Mythique (Méréthic). Elle a été perçue de différentes manières par les premiers mortels soit en tant que joyeuse " seconde création ", soit (particulièrement par les Elfes) comme la fracture douloureuse du divin. C'est toujours Lorkhan qui est à l'origine de cet événement.

" Lorkhan "

Cette divinité Créatrice-Fourbe-Manipulatrice existe dans toutes les traditions mythiques de Tamriel. Son nom le plus populaire est " Lorkhan " en Aldmer ou Tambour du Destin. Il convainquit ou contraignit les Esprits Originels à créer le Plan des Mortels, bouleversant l'équilibre au même titre que son père, Padomay, avait engendré l'instabilité de l'univers au Lieu du Commencement. Une fois le monde matérialisé, Lorkhan est coupé de son origine divine, quelquefois involontairement, et erre sur la création. L'interprétation de cet événement varie considérablement selon les civilisations. Ci-dessous vous trouverez certaines des versions les plus connues.

Yokuda, " Satakal la Peaudemonde "

(Anu en tant que Satak, Padomay en tant que Akel, Akatosh en tant que Satakal, Lorkhan en tant que Sep.)

Satak était le Premier Serpent, le Serpent qui est Venu Avant et tous les mondes à venir étaient nichés dans l'éclat de ses écailles. Mais il était si gros que rien d'autre n'existait et il était enroulé autour de lui-même et les mondes à venir glissaient sur lui mais aucun n'avait la place de se développer. Alors, les mondes voulurent que quelque chose les sauve pour qu'ils puissent être libérés, mais il n'existait rien d'autre que le Premier Serpent. Il fallait donc que l'aide provienne de quelque chose qui était en lui, ce fut Akel, l'Estomac Affamé. Akel fit connaître sa présence. Satak ne pouvait plus songer qu'à lui. Il eut faim alors il mangea et mangea encore. Bientôt les mondes eurent assez de place pour se développer et la création commença. Il y eut des choses nouvelles qui faisaient souvent des erreurs car il n'existait rien avant. Aussi, la plupart de ces choses disparurent rapidement. Certaines étaient sur le point d'évoluer mais Satak les dévorait. Ce fut une ère de violence.

Akel poussa Satak à mordre son propre coeur et ce fut la fin. Mais la faim ne voulait pas cesser même dans la mort alors le Premier Serpent mua pour renaître. Alors que les anciens mondes mouraient, {sic|Statakal|Satakal} recommença à exister. Quand les choses le constatèrent, elles comprirent quelle était leur place. Elles prirent des noms, comme Ruptga ou Tuwhacca et elles partirent en quête de leurs semblables. Alors que Satakal se dévorait lui-même encore et encore, les esprits les plus puissants apprirent à échapper à ce cycle éternel en se plaçant à des angles étranges. Ils appelaient cela le Voyage, une méthode pour se retrouver entre les peaux du monde. Ruptga était si gros qu'il fut capable de placer les étoiles dans le ciel pour que les esprits les plus faibles trouvent plus facilement leur chemin. Cela devint si facile pour les esprits que fut engendré les Rives Lointaines, un endroit où attendaient les esprits entre chaque mue. Ruptga fut ainsi capable de sauver de nombreux enfants entre chaque cycle et il prit le nom du Haut Père. Il continua à placer les étoiles pour indiquer le chemin à suivre mais après tant de cycles, il y avait trop d'esprits à aider. Il récupéra alors les peaux des anciennes mues et ce fut Sep ou le Second Serpent. Sep souffrait de l'Estomac Affamé, la faim dévorante des anciennes mues. Il était si affamé qu'il ne pouvait raisonner. Il lui arrivait de dévorer les esprits qu'il voulait aider mais le Haut Père les sauvait en les extirpant de son estomac. Lassé d'aider le Haut Père, Sep réunit le reste des anciennes peaux et se fit aider d'esprits pour en faire une sphère. Il affirma que pour atteindre le nouveau monde il fallait en faire un nouveau de l'ancien. Ces esprits aimaient cela car c'était plus facile. Il était inutile d'aller d'un endroit à un autre. De nombreux esprits se joignirent à lui pensant que c'était bien et le Haut Père secouait la tête.

Très vite les esprits de la sphère de peaux dépérirent car ils étaient très loin du vrai monde de Satakal. Et ils découvrirent qu'ils étaient trop loin pour atteindre les Rives Lointaines. Les esprits qui restaient supplièrent le Haut Père de les faire revenir. Mais le sinistre Ruptga refusa et il dit aux esprits que, désormais, ils devraient découvrir de nouvelles manières de suivre les étoiles jusqu'aux Rives Lointaines. S'ils ne le pouvaient pas, ils devraient alors vivre au travers de leurs enfants, ce qui n'était pas la même chose qu'avant. Sep, cependant, devait être puni ; alors, le Haut Père frappa le serpent avec un gros bâton. La faim fut arrachée de la bouche de Sep et ce fut tout ce qui resta du Second Serpent. Tandis que le reste du nouveau monde fut autorisé à atteindre le statut divin, Sep ne pouvait plus que tourner autour, dans une peau morte ou nager dans le ciel, un vide affamé qui tentait de " dévorer les étoiles. "

Khajiit, " Rhajin Danse des Deux Lunes "

Délèse

Bjoulsaer

Nordique

" Anuad " Ayleidish

(Akatosh et Lorkhan sont, assez bizarrement, représentés sous leurs aspects primaires en tant qu'Anu et Padomay.)

A l'origine furent les frères : Anu (la Lumière) et Padomay (les ténèbres). Ils franchirent le Gouffre des Limbes du Néant et le Temps fut engendré.

Alors qu'Anu et Padomay erraient dans le Néant, l'union de la Lumière et des Ténèbres engendra Nirn (Trame/possibilité). Anu et Padomay furent stupéfaits et séduits par son apparence. Mais Nirn aimait Anu et Padomay les laissa seuls pleins d'amertume.

Nirn tomba enceinte mais avant d'accoucher, Padomay revint et lui avoua son amour. Elle lui répondit qu'elle n'aimait qu'Anu, alors Padomay la frappa de colère. Anu revint, combattit Padomay et le renvoya dans le Gouffre des Limbes. Nirn donna naissance à la Création, les mondes du soleil, mais mourût peu après de ses blessures. Anu, accablé de chagrin, se cacha dans le soleil et s'endormit.

Pendant ce temps, la vie se répandit sur les douze planètes. Après de longs millénaires, l'alignement des planètes permit à Padomay d'ouvrir le Gouffre des Limbes et de revenir au coeur du Temps. Il vit la Création et se mit à la haïr. Il donna un coup de son épée et brisa les douze mondes alignés. Anu s'éveilla et affronta de nouveau Padomay. Anu remporta une nouvelle fois cette longue et terrible bataille. Il écarta le corps de son frère qu'il pensait mort et tenta de sauver la Création en ne faisant qu'un monde des débris des douze autres : il le nomma Nirn, le monde de Tamriel. Alors qu'il achevait sa tâche, Padomay lui transperça la poitrine. Anu s'empara de son frère et l'entraîna au travers du Gouffre des Limbes qu'il scella derrière eux à tout jamais.

Le sang de Padomay engendra les Daedras. Le sang d'Anu engendra les dieux. Leurs sangs mêlés devinrent les os du cosmos.

Sur le monde de Nirn, régnait le chaos. Les seules espèces des douze mondes ayant survécus étaient les Ehlnofeys et les Hists. Les Ehlnofeys sont les ancêtres des Mers et de toutes les espèces humaines. Les Hists sont les arbres. Nirn n'était constituée, à l'origine, que de terres et de quelques fleuves. Il n'y avait pas d'océan.

Un gigantesque fragment du monde des Ehlnofeys tomba sur Nirn et demeura relativement intact. Les Ehlnofeys qui y vivaient sont les ancêtres des Mers. Les Ehlnofeys fortifièrent leurs frontières pour se protéger du chaos. Ils restèrent à l'abri de leur domaine de calme et tentèrent de vivre de nouveau comme avant. D'autres Ehlnofeys arrivèrent sur Nirn dispersés sur le monde brisé. Ils errèrent durant des années et finirent par se regrouper. Les Ehlnofeys errants découvrirent alors le sanctuaire des Anciens Ehlnofeys. Ils furent stupéfaits et ravis que certains de leurs congénères vivent parmi les splendeurs du passé. Les Ehlnofeys errants pensèrent qu'ils seraient les bienvenus dans ce royaume de paix mais les Anciens Ehlnofeys estimèrent qu'ils n'étaient que des dégénérés. Pour une raison ou pour une autre, la guerre éclata et ravagea Nirn. Les Anciens Ehlnofeys avaient conservé leur puissance et leur savoir mais les Errants étaient plus nombreux et plus robustes à cause de leur longue survie sur Nirn. La guerre bouleversa le visage du monde. Des terres furent englouties et les continents tels que nous les connaissons furent créés (Tamriel, Akavir, Atmora, Yokuda). Le royaume des Anciens Ehlnofeys fut dévasté et ils s'embarquèrent sur leurs navires pour atteindre l'Eclatant Coeur du Monde. Les survivants des Errants furent dispersés sur les trois autres continents.

Au cours des millénaires, les Ehlnofeys de Tamriel devinrent les Mers et les Ehlnofeys Errants devinrent les hommes.

" Chant de Shezarr " des Cyrodiléens

(le plus populaire des milliers de récits concernant le mythe de la Création) (Lorkhan en tant que Shezarr)

Ce que Shezarr décrivit aux divinités était pour eux une chose nouvelle : devenir père et mère, être responsable, et faire des sacrifices sans garantie de succès. Mais Shezzar leur parla sagement et les guida au-delà des mystères et des larmes. Ainsi les Daedras [sic] engendrèrent le monde, les bêtes et les êtres, créant ces choses à partir d'eux-mêmes. Ces naissances furent douloureuses et après, les Daedras [sic] n'étaient plus jeunes, ils n'étaient plus forts et n'étaient plus puissants comme depuis le début des temps.

Certains Daedras [sic] étaient perturbés et amers d'avoir perdu une partie d'eux-mêmes et ils en voulurent à Shezarr et à toute la Création car ils pensaient que Shezarr leur avait menti et qu'il s'était joué d'eux. Ces Daedras [sic], les divinités aldmers, menés par Auri-El, furent écoeurés par leur aspect affaibli et par ce qu'ils avaient créé :

" Tout est corrompu aujourd'hui et pour l'éternité et le moins que nous puissions faire est d'enseigner aux Elfes à souffrir avec noblesse, avec dignité et nous châtier nous-mêmes pour notre folie et nous venger de Shezarr ainsi que de ses alliés. "

Ainsi sont les divinités des Elfes, sombres et aigries et ainsi sont les Elfes, toujours insatisfaits, fiers et stoïques malgré les difficultés de ce monde cruel et indifférent.

D'autres Daedras [sic] regardèrent la Création et furent satisfaits. Ces Daedras [sic], les divinités des hommes et des peuples des bêtes, menés par Akatosh, louaient et chérissaient les races mortelles :

" Nous avons souffert et nous sommes affaiblis, pour l'éternité, mais le monde mortel que nous avons engendré est glorieux, et il emplit nos âmes et nos coeurs d'espoir. Enseignons à ces races de mortels à vivre bien, à chérir la beauté et l'honneur, à s'aimer les uns les autres comme nous les aimons. "

Ainsi sont les divinités des hommes, tendres et patientes, ainsi sont les hommes et les peuples des bêtes, courageux dans la joie et la souffrance, avides de sagesse et d'un monde meilleur.

Mais quand les seigneurs Daedras entendent Shezarr, ils se moquent de lui et des autres Daedras [sic] :

" Nous priver d'une partie de nous-mêmes ? Et les perdre ? A tout jamais ? C'est ridicule ! Vous le regretterez ! Nous sommes plus intelligents que vous et nous créerons un nouveau monde pour nous mais nous ne sacrifierons rien et nous ne le laisserons pas se moquer de nous car nous ferons ce monde en nous-mêmes. Il sera nôtre à tout jamais et nous le contrôlerons complètement. "

Alors les seigneurs Daedras créèrent les royaumes daedriques et tous les Daedras inférieurs, grands ou petits. Pour la plupart, les seigneurs Daedras furent satisfaits car ils avaient toujours des adeptes, des serviteurs et des jouets à portée de main. Mais ils regardaient encore avec envie les royaumes mortels car bien que les mortels fussent immondes, faibles et méprisables, leurs passions et leurs ambitions étaient beaucoup plus amusantes que celles des Daedras inférieurs. Aussi les seigneurs Daedras courtisèrent et séduisirent certains spécimens des races mortelles, surtout ceux qui étaient passionnés et puissants. Cela était agréable aux seigneurs Daedras de voler à Shezarr et aux Daedras [sic] les mortels les plus grands et les plus ambitieux :

" Non seulement vous êtes assez stupides pour vous mutiler, se moquèrent les seigneurs Daedras, mais vous n'êtes même pas capables de garder vos meilleures pièces qui préfèrent la gloire et la puissance des seigneurs Daedras à la faible vulgarité des Daedras [sic]. "

" Le Coeur du Monde " aldmer

Anu englobait et englobe toutes choses. Ainsi il sait qu'il a créé Anuiel, son âme et l'âme de toutes choses. Anuiel, étant toutes les âmes, eut le pouvoir de raisonner et, pour cela, il avait besoin de différencier ses formes, ses attributs et ses pensées. Ainsi naquit Sithis qui était la somme de toutes les limitations dont se servirait Anuiel pour réfléchir. Anuiel, qui était l'âme de toutes choses, devint de nombreuses choses et cela forma l'Aurbis.

Tout d'abord, l'Aurbis était chaos et confusion tandis qu'Anuiel réfléchissait. Les différents aspects d'Aurbis demandèrent à ce que soit défini un programme à suivre pour qu'ils puissent se réjouir un peu plus longtemps hors de la connaissance parfaite. Pour que lui aussi puisse en profiter, Anu créa Auriel, l'âme des âmes. Auriel se déversa dans l'Aurbis comme une nouvelle force que l'on appela le temps. Avec le temps, différents aspects de l'Aurbis prirent conscience de leur nature et de leurs limitations. Elles prirent des noms, comme Magnus, Mara ou Xen. L'une d'elle, Lorkhan, était plus une limitation qu'une nature, elle ne pourrait donc pas exister longtemps nulle part.

Alors qu'il pénétrait dans chaque aspect d'Anuiel, Lorkhan insuffla une idée qui était uniquement basée sur une limitation. Il mit au point un stratagème pour créer une âme pour l'Aurbis, un endroit où les aspects des aspects puissent être dotés d'une réflexion propre. Il fut rejoint par de nombreux partisans ; même Auriel, quand on lui dit qu'il deviendrait le roi du nouveau monde, accepta d'aider Lorkhan. Ainsi ils engendrèrent le Mundus, où leurs propres aspects pourraient vivre et devinrent les et'Adas.

Mais c'était une ruse. Comme Lorkhan le savait ce monde contenait plus de limitations et était donc difficilement une chose d'Anu. Mundus était la Maison de Sithis. Alors que leurs aspects mouraient, bon nombre des et'Adas disparurent complètement. Certains s'échappèrent, comme Magnus : c'est pourquoi il n'existe pas de limitation à la magie. D'autres, comme Y'affire, se transformèrent en Ehlnofeys, les Os de la terre, pour que le monde ne meure pas. Certains devaient se marier et avoir des enfants pour pouvoir perdurer. Chaque nouvelle génération était plus faible que la précédente et bientôt ils devinrent les Aldmers. Les Ténèbres s'effondrèrent. Lokhan [sic] engendra des armées à partir des âmes les plus faibles et les baptisa les hommes et ils emplirent Sithis.

Auriel supplia Anu de les reprendre mais il avait déjà rempli l'espace libéré avec autre chose. Pourtant son âme était bonne ; elle accorda à Auriel son Arc et son Bouclier, pour qu'il puisse sauver les Aldmers des hordes des hommes. Certains avaient déjà succombé, comme les Chimers qui avaient écouté les et'Adas corrompus, et d'autres, comme les Bosmers avaient souillé le temps.

Auriel ne pouvait sauver Aldmora, la Forêt Ancestrale ; elle tomba sous la horde des hommes. Ils furent chassés au sud et à l'est vers l'Ancienne Ehlnofey et Lorkhan n'était pas loin derrière. Il fractionna cette terre en de nombreuses terres. Finalement, Trinimac le plus grand chevalier d'Auriel, abattit Lorkhan devant ses armées et lui arracha le Coeur. Il était vaincu. Les hommes emmenèrent le corps de Lorkhan et jurèrent de se venger sur les descendants d'Auriel.

Mais quand Trinimac et Auriel essayèrent de détruire le Coeur de Lorkhan, il se moqua d'eux.

Il dit :

" Ce coeur est le coeur du monde car l'un a été fait pour satisfaire l'autre. "

Alors Auriel l'attacha à une flèche et le projeta loin dans la mer là où nul aspect du nouveau monde ne pouvait le trouver.

Bosmer

Dunmer

Sithis est l'origine de tout. Avant lui, il n'y avait rien mais ces fous d'Aldmers donnent des noms et vénèrent ce rien. Ce n'est pas étonnant de la part d'esclaves paresseux. D'après les Sermons, l'entropie ne désire qu'une seule chose : elle-même, c'est-à-dire rien.

Sithis pulvérisa le néant et fabriqua avec ses fragments des myriades de possibilités. Les concepts que cela engendra, refluèrent, se diffusèrent, s'estompèrent et c'est comme cela que cela devait être.

Un concept cependant fut jaloux et ne voulut pas mourir ; comme l'entropie, il voulait perdurer. C'était le démon Anui-El qui se fit des amis lesquels se baptisèrent les Daedras [sic]. Ils s'accaparèrent tout ce que Sithis avait créé et fondèrent des royaumes d'éternelle imperfection. Tels sont les Daedras [sic], les faux dieux, de simples illusions.

Alors Sithis engendra Lorkhan et l'envoya anéantir l'univers. Lorkhan ! Mutant instable !

Lorkhan avait découvert la faiblesse des Daedras [sic]. Bien que chaque rebelle soit par nature indéfinissable, ils étaient tout de même jaloux, vaniteux et divisés. Ils refusaient également de revenir au néant. Alors, tandis qu'ils régnaient sur leurs faux royaumes, Lorkhan emplit le vide de myriades de nouveaux concepts. Ces concepts étaient légion. Il sembla alors que Lorkhan régnait sur son propre domaine, peuplé d'esclaves et d'imperfections éternelles. Il parut alors semblable aux Aedras. C'est ainsi qu'il se présenta au démon Anui-El et à ses amis.

Tel était le plan de Lorkhan : détruire les faux dieux, libérer leurs esclaves et révéler leur illusion.

Et voici comment il y parvint : il leur dit qu'il était las de son nouveau domaine et qu'il voulait en créer un nouveau. Cela était suffisamment fou pour attiser la curiosité des Aedras toujours satisfaits. Ils observèrent Lorkhan accomplir son oeuvre. Magnus fut le premier à émettre une opinion sur ce nouveau domaine.

Lorkhan les dupa tous et ainsi Nirn fut créée.

French to English re-Translation

"In the Mundus, conflict and disparity are what bring change, change being the most sacred of the Eleven Forces. Change is force without origin and without objective. " - Oegnithr, Taheritae, Order of the PSJJJJ

Simply put, the schism according to the worldview between the humans and the Aldmer concerns the relationship of mortals with the divine. Humans humbly consider that they were created by the immortal forces while the Aldmer affirm to be descended from them. This does not seem fundamental and yet it is a distinction which is related to their other divergences in the field of mythology.

All the religions of Tamriel have the same basis. For men as for Mer, everything began with the duality of Anu and His Reflection. These twin forces go by many names – Anu-Padomay, Anuiel-Sithis, Ak-El, Satak-Akel, Being-Not Being. Anuiel is the Unspeakable Eternal Light, Sithis is the Unspeakable Act of Corruption. In the middle is the Gray Center (Nirn for the Ehlnofey).

In most cultures, Anuiel is honored for his role played in creating the world, but Sithis is held in higher esteem because it is him who provoked the reaction. Sithis is therefore the Original Creator, an entity which intrinsically causes changes without a defined purpose. Even the strange Hists acknowledge this entity which they call Ixtaxh-thtithil-meht or "Exact Egg-Cracker".

Anuiel is also perceived as incarnating Order, which opposes him to Sithis-Chaos. It is perhaps easier for mortals to envision constant change rather than perfect stasis because Anuiel is often relegated to an anecdotical role in the mythic tales of Sithis. In the popular stories of Yokuda, which are certainly the most precise in the world, Satak is only mentioned a few times as "the One who Hums", he is such a force so widespread that he is never really there.

Whatever the case, from these two supreme beings spring the et'Ada or Original Spirits. For humans these et'Ada are the gods and demons, for the Aldmer they are the Aedra Daedra or the Ancestors. All the pantheons of Tamriel are full of these et'Ada although their divine nature differs from civilization to civilization. However, like Anu and Padomay, each of these pantheons contains the archetypes of the Dragon God and the Missing God.

"The Dragon God and the Missing God"

The Dragon God is always linked to time and is worshiped everywhere as the "First God". He is often called Akatosh (who rules over Eternity and allows the day.) He is the central deity of the Cyrodilean Empire.

The Missing God is still linked to the mortal plane and he is the key character of the schism between humans and the Aldmer. The term "Missing" refers to either his palpable absence from the pantheon (yet another concept interpreted in many ways) or to the removal of his "divine spark" by the other immortals. He is often called Lorkhan and his epitaphs are numerous, odious and pious.

Note that Tamriel and the Mortal Plane do not exist yet. The Gray Center still houses the Original Spirits. Some are closer to the light of Anu, and others to the unnamable void. Their constant fluctuations and interactions multiply them. Their personalities take a long time to establish themselves. When Akatosh forms, Time begins and it becomes easier for spirits to consider themselves as entities with a past and a future. The most powerful spirits crystallize - Mephala, Arkay, Yaff'r, Magnus, Rupgta, etc. The others remain concepts, ideas or emotions. One of the most powerful, a barely formed sensation whom the others call Lorkhan, hatches a scheme to create Mundus, the Plane of Mortals.

Humans, with the exception of the Redguards, see in this act of divine mercy the possibility for lesser creatures to achieve immortality. The Aldmer, with the exception of the Dark Elves, view it as a cruel act of deception, which severed their connection to the spirit plane.

"The Myth of Aurbis"

Also called the Psijic compensation, "Mythical Aubris" was an attempt by the apologists of Artaeum to explain the basics of Aldmeri religion to Uriel V at the start of his glorious reign. It carefully avoided the negative aspects of the Lorkhan concept which was still held in high esteem by the Cyrodileans as "Shezarr", the lost child of the Eight Divines. Despite this, the Psijics made a good summary of the Ancients' point of view and this will serve our purpose. This version originates from the archives of the imperial seminary and the italicized notes are those of an unknown scribe.

The Mythical Aurbis exists and has existed since the dawn of times as a fanciful supernatural realm.

"Aurbis" designates the imperceptible Penumbra, the Gray Center between BEING/NON-BEING, Anu and Padomay. It contains the multitude of realms of Aetherius and Oblivion as well as other lower and less structured forms.

The magical entities of the Mythic Aurbis live a long time and have complex existences begetting the basics of myth.

These are the spirits begotten by the fragments of the divine polarity. The first was Akatosh the Dragon of Time, whose creation allowed spirits to structure themselves. The gods and demons form, reform and procreate.

Finally, the magical entities of the Mythic Aurbis tell the ultimate story, that of their own death. For some it was an artistic transfiguration into the concrete and non-magical substance of the world. For others it was a war during which all were killed, their corpses becoming the very substance of the world. For others still, it was a romantic union that gave birth to the mortal races as the parent spirits died to give way.

The agent of this communion was Lorkhan, who is according to the first myths a manipulator and a deceiver. There are other versions of this story which claim that Lorkhan is the sole reason for the mortal plane to exist.

Magical entities begot the races of the mortal Aurbis in their own image, either consciously as artists and artisans or as the fertile matter from which mortals sprang or in a variety of other analogical senses.

Then, the entities being dead, they became Other Things. These Other Things are what mortals perceive and worship as deities, spirits, or genies of Aurbis. By their death, these magical entities separated themselves from the other magical entities of the Supernatural Realms.

The Daedras were also created at this time, being spirits and deities closer to Oblivion or that realm adjoining the Void of Padomay. It is the dawn of the Mythic (Merethic) era. It was variously perceived by the first mortals either as a joyous "second creation", or (particularly by the Elves) as the painful fracture of the divine. It is always Lorkhan who is at the origin of this event.

"Lorkhan"

This Creator-Deceiver-Manipulator deity exists in all the mythic traditions of Tamriel. Its most popular name is "Lorkhan" in Aldmer or Drum of Destiny. He convinced or forced the Original Spirits to create the Plane of Mortals, upsetting the balance in the same way that his father, Padomay, had caused the instability of the universe at the Place of the Beginning. Once the world materializes, Lorkhan is cut off from his divine origin, sometimes unintentionally, and wanders over creation. The interpretation of this event varies considerably between civilizations. Below you will find some of the most famous versions.

Yokuda, "Satakal the Worldskin"

(Anu as Satak, Padomay as Akel, Akatosh as Satakal, Lorkhan as Sep.)

Satak was the First Serpent, the Serpent that Came Before and all the worlds to come were nestled in the glimmer of its scales. But it was so big that nothing else existed and it was coiled around itself and the worlds to come slid over it but none had room to expand. So the worlds willed something to save them so that they could be free, but there was nothing other than the First Serpent. So help had to come from something within it, it was Akel, the Hungry Stomach. Akel made its presence known. Satak could only think of it. He was hungry so he ate and ate again. Soon the worlds had enough room to expand and creation began. There were new things that often made mistakes because nothing existed before. Also, most of these things disappeared quickly. Some were on the verge of evolving but Satak was devouring them. It was an era of violence.

Akel pushed Satak to bite its own heart and that was the end. But the hunger would not cease even in death so the First Serpent molted to be reborn. As the ancient worlds died, Statakal [sic] began to exist again. When things noticed this, they understood what their place was. They took names, like Ruptga or Tuwhacca, and they set off in search of their kin. As Satakal devoured himself again and again, the most powerful spirits learned to escape this eternal cycle by positioning themselves at strange angles. They called it the Journey, a method of finding oneself between the skins of the world. Ruptga was so big that he was able to place the stars in the sky to make it easier for the weakest spirits to find their way. It became so easy for the spirits that the Far Shores were born, a place where the spirits waited between each molt. Ruptga was thus able to save many children between each cycle and he took the name of High Father. He continued to place the stars to indicate the path to follow but after so many cycles, there were too many spirits to help. He then collected the skins of the ancient molts and it was Sep or the Second Serpent. Sep suffered from Hungry Stomach, the all-consuming hunger of old molts. He was so hungry he could not reason. He sometimes devoured the spirits he wanted to help but the High Father saved them by extracting them from his stomach. Tired of helping the High Father, Sep gathered the rest of the ancient skins and enlisted the help of spirits to make a sphere. He asserted that to reach the new world, a new one had to be made out of the old. These spirits liked it because it was easier. There was no point going from one place to another. Many spirits joined him thinking it was good and the High Father shook his head.

Very quickly the spirits of the skin sphere withered away because they were very far from the real world of Satakal. And they discovered that they were too far to reach the Far Shores. The remaining spirits begged the High Father to bring them back. But the sinister Ruptga refused, and he told the spirits that from now on they would have to discover new ways of following the stars to the Far Shores. If they couldn't, then they would have to live through their children, which was not the same as before. Sep, however, had to be punished; so the High Father struck the serpent with a big stick. Hunger was ripped from Sep's mouth and this was all that remained of the Second Serpent. While the rest of the new world was allowed to achieve godlike status, Sep could only circle around in dead skin or swim in the sky, a hungry void trying to "devour the stars."

Khajiit, "Rhajin [sic] Dance of the Two Moons"

Delese [sic]

Bjoulsaer

Nordic

"Anuad" Ayleidish

(Akatosh and Lorkhan are, oddly enough, represented under their primary aspects as Anu and Padomay.)

Originally were the brothers: Anu (the Light) and Padomay (the darkness). They crossed the Limbo Rift of Void and Time was born.

While Anu and Padomay wandered in the Void, the union of Light and Darkness created Nirn (Pattern/Possibility). Anu and Padomay were stunned and seduced by her appearance. But Nirn loved Anu and Padomay left them alone full of bitterness.

Nirn became pregnant but before giving birth, Padomay returned and confessed his love to her. She replied that she only loved Anu, so Padomay hit her in anger. Anu returned, fought Padomay and sent him back to the Limbo Rift. Nirn gave birth to Creation, the worlds of the sun, but died shortly after from her injuries. Anu, overcome with grief, hid himself in the sun and fell asleep.

During this time, life spread across the twelve planets. After long millennia, the alignment of the planets allowed Padomay to open the Limbo Rift and return to the heart of Time. He saw Creation and began to hate it. He swung his sword and shattered the twelve aligned worlds. Anu awoke and confronted Padomay again. Anu once again won this long and terrible battle. He cast aside the body of his brother, whom he thought was dead, and tried to save Creation by making one world from the debris of the twelve others: he named it Nirn, the world of Tamriel. As he finished his task, Padomay pierced his chest. Anu grabbed his brother and dragged him across the Limbo Rift which he sealed behind them forever.

The blood of Padomay begat the Daedra. The blood of Anu begat the gods. Their mixed blood became the bones of the cosmos.

On the world of Nirn, chaos reigned. The only species from the twelve worlds that survived were the Ehlnofeys and the Hists. The Ehlnofeys are the ancestors of the Mers and all human species. The Hists are the trees. Nirn was originally made up of nothing but land and a few rivers. There was no ocean.

A large fragment of the Ehlnofey world landed on Nirn relatively intact, and the Ehlnofey living there were the ancestors of the Mer. These Ehlnofey fortified their borders from the chaos outside, hid their pocket of calm, and attempted to live on as before. Other Ehlnofey arrived on Nirn scattered amid the confused jumble of the shattered worlds, wandering and finding each other over the years. Eventually, the wandering Ehlnofey found the hidden land of Old Ehlnofey, and were amazed and joyful to find their kin living amid the splendor of ages past. The wandering Ehlnofey expected to be welcomed into the peaceful realm, but the Old Ehlnofey looked on them as degenerates, fallen from their former glory. For whatever reason, war broke out, and raged across the whole of Nirn. The Old Ehlnofey retained their ancient power and knowledge, but the Wanderers were more numerous, and toughened by their long struggle to survive on Nirn. This war reshaped the face of Nirn, sinking much of the land beneath new oceans, and creating the continents as we know them (Tamriel, Akavir, Atmora, Yokuda). The Old Ehlnofey realm was devastated and they embarked on their ships to reach the Starry Heart of the World. The remnants of the Wanderers were left divided on the other three continents.

Over the millennia, the Ehlnofey of Tamriel became the Mer and the Wandering Ehlnofey became the Men.

"Song of Shezarr" of the Cyrodileans

(the most popular of the thousands of stories concerning the Creation myth) (Lorkhan as Shezarr)

What Shezarr described to the deities was something new to them: becoming fathers and mothers, being responsible, and making sacrifices with no guarantee of success. But Shezzar spoke wisely to them and guided them beyond mysteries and tears. Thus the Daedra [sic] brought forth the world, the beasts and the beings, making these things from themselves. These births were painful and afterward, the Daedra [sic] were no longer young, they were no longer strong and were no longer powerful as they had been since the beginning of times.

Some Daedra [sic] were disturbed and bitter at having lost a part of themselves, and they resented Shezarr and all of Creation because they believed that Shezarr had lied and tricked them. These Daedra [sic], the Aldmer deities, led by Auri-El, were disgusted by their weakened aspect and by what they had created:

"Everything is spoiled now and for all time, and the least we can do is teach the Elves to suffer with nobility, with dignity and chastise ourselves for our folly and take revenge on Shezarr as well as his allies. "

Thus are the gods of the Elves, dark and brooding and thus are the Elves, always dissatisfied, proud and stoic despite the harshness of this cruel and indifferent world.

Other Daedra [sic] looked upon Creation and were pleased. These Daedra [sic], the gods of men and beast folk, led by Akatosh, praised and cherished the mortal races:

"We have suffered and weakened, for eternity, but the mortal world we have made is glorious, and it fills our spirits and hearts with hope. Let us teach these races of mortals to live well, to cherish beauty and honor, to love one another as we love them."

Thus are the gods of men, tender and patient, and thus are men and the beast folk, courageous in joy and suffering, eager for wisdom and a better world.

But when the Daedra Lords hear Shezarr, they mock him and the other Daedra [sic]:

"Cut off a part of ourselves? And lose them? Forever? This is ridiculous! You will regret it! We are smarter than you and we will create a new world for ourselves but we will sacrifice nothing and we will not let it mock us because we will make this world within ourselves. It will be ours forever and we will control it completely."

So the Daedra Lords created the daedric realms and all the lesser Daedra, great and small. For the most part, the Daedra Lords were pleased as they always had worshippers, servants, and toys at hand. But they still looked with envy upon the mortal realms, for though mortals were foul, feeble, and contemptible, their passions and ambitions were far more amusing than those of the lesser Daedra. Thus did the Daedric lords court and seduce certain specimens of the mortal races, especially those who were passionate and powerful. It pleased the Daedra Lords to steal away from Shezarr and the Daedra the greatest and most ambitious mortals:

"Not only are you stupid enough to mutilate yourselves," the Daedra Lords scoffed, "but you cannot even keep your best pieces who prefer the glory and power of the Daedra Lords to the feeble vulgarity of the Daedra."

"The Heart of the World" Aldmer [sic]

Anu encompassed and encompasses all things. So he knows that he created Anuiel, his soul and the soul of all things. Anuiel, being all souls, had the power to reason and, for this, he needed to differentiate his forms, his attributes and his thoughts. Thus was born Sithis who was the sum of all the limitations that Anuiel would use to ponder. Anuiel, who was the soul of all things, became many things and this formed the Aurbis.

At first, the Aurbis was chaos and confusion as Anuiel ruminated. The different aspects of Aurbis ask that a schedule be defined to follow so that they could rejoice a little longer outside of perfect knowledge. So that he too could benefit, Anu created Auriel, the soul of souls. Auriel bled into the Aurbis as a new force called time. With time, various aspects of the Aurbis became aware of their nature and limitations. They took names, like Magnus, Mara or Xen. One of them, Lorkhan, was more of a limitation than a nature, so he could not exist anywhere for long.

As he penetrated every aspect of Anuiel, Lorkhan planted an idea that was based solely on a limitation. He devised a plan to create a soul for the Aurbis, a place where aspects of aspects might be given their own reflection. He was joined by many followers; even Auriel, when told he would become king of the new world, agreed to help Lorkhan. So they created the Mundus, where their own aspects might live, and became the et'Ada.

But it was a trick. As Lorkhan knew this world contained more limitations and was therefore hardly a thing of Anu. Mundus was the House of Sithis. As their aspects were dying, many of the et'Ada vanished completely. Some escaped, like Magnus: this is why there are no limitations to magic. Others, like Y'affire, transformed themselves into the Ehlnofey, the Earthbones, so that the world might not die. Some had to marry and have children to be able to last. Each new generation was weaker than the last and soon they became the Aldmer. Darkness caved in. Lokhan [sic] made armies from the weakest souls and baptized them men and they filled Sithis.

Auriel begged Anu to take them back but he had already filled the freed space with something else. But his soul was good; it granted Auriel his Bow and Shield, so that he could save the Aldmer from the hordes of men. Some had already succumbed, like the Chimer who had listened to the tainted et'Ada, and others, like the Bosmer who had defiled time.

Auriel could not save Aldmora, the Elder Wood; it fell under the horde of men. They were chased south and east toward Old Ehlnofey, and Lorkhan was not far behind. He sundered this land into many lands. Finally, Trinimac, Auriel's greatest knight, knocked down Lorkhan in front of his armies and tore out his Heart. He was defeated. The men dragged away Lorkhan's body and swore vengeance on the descendants of Auriel.

But when Trinimac and Auriel tried to destroy the Heart of Lorkhan, it mocked them.

It said:

"This heart is the heart of the world because one was made to satisfy the other."

So Auriel tied it to an arrow and cast it far into the sea where no aspect of the new world could find it.

Bosmer

Dunmer

Sithis is the origin of everything. Before him there was nothing but these Aldmer fools give names to and worship that nothing. This is not surprising coming from lazy slaves. According to the Sermons, entropy desires only one thing: itself, which is to say nothing.

Sithis sundered the nothing and created myriads of possibilities with its fragments. The generated concepts ebbed, diffused, faded and that's how it had to be.

One concept, however, was jealous and did not want to die; like entropy, it wanted to persist. It was the demon Anui-El who made friends who called themselves the Daedra [sic]. They took over everything Sithis had created and created realms of everlasting imperfection. Thus are the Daedra [sic], the false gods, mere illusions.

So Sithis begat Lorkhan and sent him to destroy the universe. Lorkhan! Unstable mutant!

Lorkhan had discovered the weakness of the Daedra [sic]. While each rebel was, by their nature, undefinable, they were still jealous, vain and divided. They also refused to return to the nothing. So, as they ruled their false dominions, Lorkhan filled the void with myriad new concepts. These concepts were legion. It seemed then that Lorkhan ruled his own domain, populated by slaves and eternal imperfections. He then appeared similar to the Aedra. This is how he introduced himself to the demon Anui-El and his friends.

Thus was the plan of Lorkhan: to destroy the false gods, free their slaves and reveal their illusion.

And here is how he did it: he told them that he was tired of his new dominion and wanted to create another. That was foolish enough to arouse the curiosity of the ever-satisfied Aedra. They watched Lorkhan doing his work. Magnus then was the first to express an opinion about this new domain.

Lorkhan fooled them all and thus Nirn was created.